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Par Jean Claude SOULARD

JUDO "un peu d'histoire"

JUDO, d’où viens-tu ?.   

Tout a commencé avec un vieux médecin chinois, qui en hiver, lors d’une promenade en forêt, remarqua comment les fines branches des pins, s’inclinaient sous le poids de la neige, la laissait glisser, et pouvaient ensuite se redresser parfaitement intactes.

C’est à partir de là, qu’il imagina les premières techniques de JU-JUTSU.

C’est ce que dit la légende; mais toute légende, à un fond de vérité.

Quant au temple de SHAOLIN, où la tradition situe le berceau des arts martiaux asiatiques, il était construit au pied du Mont Songchan au cœur de la Chine.

Au VIème siècle de notre ère, et venant de l’Inde y arriva BODHIDHARMA, 28ème successeur du Bouddha SHAKYAMUNI; c’est généralement à ce patriarche qu’on attribue la forme Ch’ an du Bouddhisme, appelée plus tard Zen au Japon.

C’est une forme de méditation, qu’il a pratiqué lui-même en restant assis pendant neuf ans devant le mur d’une grotte, ce qui ne l’empêcha pas par la suite d’introduire des exercices physiques et des techniques de défense dans l’enseignement dispensé aux moines du temple de SHAOLIN.

Ce temple du reste semble avoir été un véritable carrefour de cultures et divers experts venus de tous les horizons y séjournèrent. Ainsi se créa au fil du temps, une véritable pépinière de moines guerriers qui s’illustrèrent dans les guerres et les invasions qui ravageaient la Chine à cette époque.

Ils furent finalement vaincus, et seuls cinq d’entre eux dit la légende purent survivre et puis, s’enfuir.

On ne sait pas ce qu’ ils sont devenus au juste, mais il n’est pas interdit de penser qu’un peu partout dans la région, en Corée ou au Japon ils aient fondé plusieurs écoles d’arts martiaux

AINSI NAIT UNE LEGENDE.

L’origine, l’histoire et la couleur de la ceinture sont liées à la création du Judo par Maître Jigoro KANO (28/10/1860--04/05/1938).

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C’est en 1860 un jour d’octobre de la 1ère année de l’ère de Mannen que naquit dans le département de Hyogo  Jigoro KANO; il était le 3ème fils de Jirosaku  Mareshiba KANO attaché militaire au gouvernement. Petit on l’appelait Nobunosuke parce qu’il était frêle et délicat.

Jigoro était considéré comme un enfant prodige. Il remportait succès sur succès à l’école, mais n’était guère brillant en sport vu sa constitution fragile.

C’est vers la 6ème année de l’ère de Meiji (1873) que Jigoro KANO quitte son village natal pour entrer en pension dans une école privée des Etudes Britanniques près du Bois de Shiba à Tokyo, et c’est à cette époque qu’il songea à faire du Ju-Jutsu. Mais il ne trouva pas de professeur pour le guider dans son désir.

Toutefois, Baiseï NARAÎ ancien chevalier du gouvernement Shogouniste, qui fréquentait les KANO, pratiquait alors le Ju-Jutsu chez Tetsushiro IMAI, grand Maître de Kyushin-Ryu  (Ryu = style/école).Jigoro l’implora de l’aider dans son projet. La réponse fût hélas négative.

Alors, Jigoro pensa à Ryuji KATAGIRI gardien de la villa des KANO; là non plus, il n’eut plus de chance, car le vieux gardien ne voulait pas désobéir au père de Jigoro, connaissant l’opinion de ce dernier pour le Ju-Jutsu.

En 1877, soit la dixième année de l’ère de Meiji, fût créée l’Université de Tokyo. Jigoro KANO, entra à la Faculté des Lettres.

Cette année-là, recommandé par le masseur Teinosuke YAGI, il pût devenir le disciple de Hachinosuke FUKUDA de l’école Tenshin-Shinyo-Ryu. Cependant il est juste de révéler que Jigoro avant cette date, alors qu’il était à l’école des Langues Etrangères avait déjà commencé à pratiquer l’Art du Ju-Jutsu avec un ami. Cet ami fidèle, élève-domestique, se nommait Tsunejiro TOMITA.

A cette époque, Jigoro était contraint de garder le secret sur ces études de Ju-Jutsu, car l’époque féodale bien que révolue depuis quelques années (1867), il subsistait malgré tout à l’Université le système d’éducation féodale et le port des deux sabres à la hanche gauche; cet ainsi équipés que certains étudiants partis volontairement de leur village natal parcouraient la cour de l’Université d’un air hautain et montraient qu’ils n’abandonnaient pas leur esprit féodal.

Un jour l’un d’eux frappa violemment Jigoro du poing fermé en disant qu’il ne lui plaisait pas. Jigoro n’offrit aucune résistance; peut-être se sentait-il trop faible physiquement pour se mesurer à cette brute.

Setsureï MIYAKE son camarade de classe raconta plus tard dans ses mémoires que Jigoro KANO humilié par la sensation d’infériorité physique se mit à apprendre de plus bel et avec ardeur le Ju-Jutsu comme élève de FUKUDA au Dojo tout en continuant ses propres recherches sur le sujet. Acharné, Jigoro faisait venir des livres écrits en anglais et un jour souriant et satisfait, il se tapa sur les genoux en criant: j’ai trouvé !!!.Plus tard Jigoro au repos dans un coin du Dojo regardait attentivement l’entrainement de Kenkichi FUKUSHIMA son supérieur à l’Université lequel pesait 90 kg; sans rien perdre des attitudes et mouvements de ce dernier, son Ju-Jutsu fût analysé, classé et étudié à fond; puis KANO en tenue d’entrainement alla saluer respectueusement FUKUSHIMA;

  «  Pouvez-vous faire une rencontre avec moi, si vous n’êtes pas trop fatigué ?

 »Kenkichi eût un sourire las et condescendant; il trouvait Jigoro un peu ennuyeux;

  «  Avec plaisir  » dit Kenkichi en se levant après avoir salué à genoux.

Jigoro se tint à une distance de 2 mètres;

  «  Qu’avez-vous ?  » demanda  Kenkichi en avançant de 2 pas.

  «  Je vous attends  » dit KANO.

Cette réponse irrita Kenkichi; quelle impudence de la part de ce 50 kg, à lui le plus fort du Dojo.!!!.FUKUSHIMA avança de nouveau d’un pas, puis comme un éclair il fonça sur Jigoro; ce fût très rapide; Jigoro se baissa, prit d’une main la manche de son adversaire et de l’autre saisi la cuisse. Le corps de Kenkichi flotta dans l’air et d’un vacarme assourdissant, s’écrasa au sol. La chute fût brutale.

  «  Quel est ce mouvement ?  » demanda-t-il plein de respect pour la projection inconnue qui l’avait clouée au sol.

  «  Je pense l’appeler Kataguruma  » répondit Jigoro en souriant l’air ravi.

(en français, roue autour des épaules).

 

Il s’agit probablement de la 1ère technique de ce qui allait devenir et s’appeler le

JUDO

C’était en 1878, et Jigoro KANO avait 18 ans.

Dans la 13ème année de l’ère de Meiji soit en 1880, SAKAKIBARA et un vieux professeur de Ju-Jutsu, furent invités à venir faire une démonstration de leurs techniques dans la grande salle de l’Université. Les randoris commencèrent et parmi les étudiants de la section Ju-Jutsu, un seul eu l’audace de monter sur les tatamis et de demander la permission de participer aux combats. Tous admirèrent cet audacieux nommé Jigoro KANO. Il est à remarquer que cette compétition fût la seule qu’ait disputée Jigoro hors de son propre Dojo.

Encouragé, KANO continuait ses études sur son Ju-Jutsu et d’autant plus que FUKUDA lui légua à sa mort survenue en 1879, tous ses écrits et ainsi tout naturellement il devint élève et disciple de Mataemon ISO.

Le Maitre ISO décéda peu de temps après, en 1881 et KANO à la suite étudia manuels et manuscrits rédigés par le Maitre.

C’est également à cette époque que KANO connu Tsunitoshi IIKUBO, lequel mourut en 1888, laissant lui aussi un grand héritage technique à Jigoro; mais, c’est du vivant de IIKUBO que KANO reçu les principaux manuscrits, dont certains existent encore et notamment;

Le :

Kata des Formes Anciennes appelé:

KOSHIKI-NO-KATA.

Au tout début, KANO habitait le temple EISHOJI et était professeur à la Faculté d’Economie Politique de l’Université de Gakushuin pour un salaire de 80 yens par mois; somme relativement importante à l’époque, mais insuffisante pour entretenir son étudiant-domestique Tsunejiro TOMITA, acheter ses livres étrangers et offrir les cadeaux aux vieux Maitres des diverses écoles, chaque fois qu’il s’y rendait. Bref, pour continuer ses études de Ju-Jutsu, les frais étaient très onéreux.

  «  Eh bien!!! conclu KANO  » construisons-nous un Dojo.

  «  Mais!! Maitre, avez-vous assez d’argent ?  » demanda TOMITA.

  «  Non!  » mon salaire n’est que de 80 yens par mois.

KANO s’acharna donc à traduire en japonais un traité d’éthique de SHINJIWICK écrit en anglais, pour le compte du Ministère de l’Education, ce qui lui offrait ainsi des revenus supplémentaires réglés en chèques. Ces chèques furent changés en espèces par Tsuneijiro à la Banque du Japon et c’est ainsi que vint au monde le premier KODOKAN situé à côté de la porte d’entrée du Temple de EISHOJI, sur un terrain vague de 3 mètres de long et de 2 mètres de large.

Ce KODOKAN était composé d’un Dojo de 12 tatamis; nous étions en 1882, soit la 15ème année de l’ère de Meiji et en février. Les deux Maitres en étaient Jigoro KANO et Tsunetoshi IIKUBO âgés respectivement de 22 et 40 ans.

Survint ensuite un déménagement pour un nouveau lieu en janvier 1883, situé dans un hangar dont le sol était en terre battue et plus proche du lieu de travail de Jigoro; souvent à l’heure des exercices étaient présents: TOMITA et SAIGO.

Puis en septembre de la même année, nouveau déménagement pour un 3ème emplacement avec cette fois ci un KODOKAN de 20 tatamis.

Au début de la 17ème année de l’ère de Meiji c’est-à-dire en 1884, un cahier des vœux fût établi. Les anciens disciples, ceux de la 15ème année de Meiji furent priés de le signer. Tsunejiro TOMITA disciple le plus ancien signa le premier, Shiro SAIGO en second.

Le serment à Jigoro KANO était le suivant:

Maintenant, je deviens disciple du Judo.

  * Je jure de ne pas en cesser la pratique sans raison plausible. *

  * Je jure de ne rien faire qui puisse déshonorer votre Dojo. *

  * Je jure de ne pas dévoiler les secrets, sans votre permission. *

  * Je jure de ne pas enseigner le Judo sans votre autorisation. *

  * Je jure de suivre toutes les règles de votre Dojo pendant mon apprentissage et même après, lorsque j’enseignerai le Judo et je n’en violerai jamais les règles. *

Chacun signait avec un pinceau trempé dans son propre sang.

Le jour de la rédaction du Cahier des Vœux, fût une grande date pour le Kodokan. Dès ce jour NIHONDEN KODOKAN JUDO devint public. Le même jour, Tsunejiro TOMITA et Shiro SAIGO reçurent les brevets de 1er Dan. (grades acquis le 05/08/1883, mais homologués seulement  en 1884).

Ce furent les premières Ceintures Noires du Kodokan Judo et cela se passait

en 1884.

 

KODOKAN-JUDO.

DEUX mots crées par Jigoro KANO

             KODOKAN: maison où l’on enseigne la route à suivre.

                                                                     JUDO: voie de la souplesse.

La maison où l’on enseigne la marche à suivre et dans le cadre de notre Art:

la VOIE de la SOUPLESSE

C’est donc en 1882 que fût créé le Kodokan; et ce n’est qu’en 1884 que le mot Judo apparaît. Le Kodokan-Judo est un Art neuf créé lui aussi de toutes part par Jigoro KANO; cet Art, n’a pas d’origine propre; en fait c’est le fruit de la recherche de KANO sur les techniques de Ju-Jutsu encore pratiquées à son époque dans de nombreuses écoles appelées « Ryu ».

Ces techniques de Ju-Jutsu seront pendant de longues années, répertoriées, analysées et ensuite expérimentées par Jigoro KANO lui-même et par ses disciples, notamment au cours de mémorables défis que ne manqueront de leur lancer les différentes écoles de Ju-Jutsu qui voyaient apparaitre d’un mauvais œil ce nouvel :

ART.

Le Judo est unique dans le Monde et si les membres du Kodokan, décidaient et arrivaient à créer une autre forme de Judo, un nouveau nom devrait être recherché, matérialisant ainsi une nouvelle école ou Ryu. Du reste Jigoro KANO, lorsqu’il évoquait cette hypothèse, pensait qu’il s’agirait d’un nom rappelant en quelque sorte la formule retenue à l’époque d’avant 1884 par les différentes écoles de Ju-Jutsu; ce qui pour le Judo pourrait être une formule du type:

Kodokan + Nouveau nom + Ryu.

ou bien encore:

Nouveau nom + Kodokan + Ryu.

La grande famille du Judo n’en est pas là et les seules créations majeures proviennent essentiellement des judokas eux-mêmes et tournent autour de la recherche de techniques nouvelles ou personnelles souvent mises en places à l’occasion des grands rendez-vous sportifs; nous touchons là le secteur basé sur la recherche du ou d’un « mouvement préféré » appelé le « TOKUI WAZA » ou :

le « SPECIAL ».

 

Mikinosuke KAWAISHI 1899-1969.

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« Créateur » des Ceintures de Couleurs.

C’est un véritable roman d’aventures, doublé d’une réussite exceptionnelle que la vie de Mikinosuke KAWAISHI, puisqu’il fût le créateur ou plus exactement « l’importateur » d’une classification par couleurs de ceintures des pratiquants: (du plus clair au plus foncé) en montant dans la hiérarchie des classes du Judo; il fût aussi à l’origine d’une méthode d’enseignement du Judo qui permit à cet Art de se développer rapidement en Europe.

Né le 15/08/1899 à Himeji ( Japon ), Mikinosuke KAWAISHI après des études en Sciences et Economies Politiques à l’Université de Tokyo, puis en Sciences Politiques et Art Oratoire à l’Université de Colombia, il entreprit pour son plaisir personnel un tour du Monde; 3ème Dan du Kodokan, pesant 70 kg pour 1,67 ml, il devint un judoka voyageur, aimant la joie de vivre, d’une extraordinaire efficacité grâce à son HANE-GOSHI et à sa parfaite connaissance du combat au sol acquise à l’école du Budokukaï de Kyoto.

C’est ainsi qu’afin d’améliorer sa technique, il défiait volontiers les meilleurs boxeurs et catcheurs de l’époque sous le pseudonyme de «  MATSUDA  ». Rares étaient les combats qui duraient plus de quelques minutes; son coup favori était alors UDE-HISHIGI-JUJI-GATAME à la volée appelé dans sa méthode: (25ème arm lock).

KAWAISHI voyagea aussi dans tous les Etats Unis d’Amérique, en particulier à San-Diégo et à New-York où il créa le «  New-York Club  ». Il se rendit également en Amérique du Sud, puis en octobre 1931, il vint à Londres où il fût Professeur de Judo à l’Université d’Oxford; il fonda dans la capitale anglaise le «  Anglo Japanese Judo Club  ». A cette époque deux grands Judokas avaient été pionniers en Grande-Bretagne, Hollande et Allemagne; ils s’appelaient: Yuko TANI (décédé en 1957) et Gunji KOIZUMI (décédé en 1963).

Tous trois furent à l’origine du Judo en Europe.

Après la visite en France au club fondé par FELDENKRAIS, de Jigoro KANO, lequel était accompagné de Shuichi NAGAOKA, ce même club fit venir le 01/10/1935 Mikinosuke KAWAISHI devenu entre-temps 5ème Dan, degré remis par Jigoro Kano.

Le Judo orthodoxe faisait ses débuts en France, aidé en cela par l’Ambassadeur Japonais de cette époque Mr SUGIMURA lui-même 5ème Dan. Le Club Franco-Japonais de Judo est alors créé avec ses premiers 20 inscrits en 1937, puis 80 en 1938. Ses premiers élèves ont pour noms Maurice COTTREAU (1ère Ceinture Noire Française) et Jean DE HERDT (1er Champion d’Europe Français).L’enseignement y est alors pratiquer à la japonaise par le Maître.

C’est également à cette époque qu’est créé le Ju-Jitsu Club de France rue du Sommerard à Paris.

Mikinosuke KAWAISHI qui cherche à favoriser l’essor et le développement du Judo dans notre pays, se heurte alors au public qui ignore tout de la signification de ces mots «  Ju -Jitsu ».

Les Français bien connus pour leur répugnance à apprendre les langues étrangères, préfèrent rapidement utiliser les classifications mises au point par M. KAWAISHI tel que 1er de jambe au lieu du rébarbatif «  O-SOTO-GARI  ».

Le Maître eut la bonne idée de ne pas les contrarier, utilisant lui-même dans ses explications les numéros de sa classification:

La méthode KAWAISHI était née.

Entre temps, il s’était cependant aperçu que pour motiver ses élèves, il fallait les encourager, d’où cette géniale idée reprise en 1935 des 6 couleurs de ceintures.

(Blanche, Jaune, Orange, Verte, Bleue, Marron)

Pour mémoire, les Ceintures de Couleurs ont été inventées en Angleterre au milieu des années 1920, (certains élèves pratiquants, trouvant frustrant d’avoir la même ceinture que les débutants), puis introduites en France (1935) ; Kawaishi avait vite compris que l’esprit occidental, avide de rapides résultats tangibles, s’accommoderait mal du système Japonais où l’on garde la Ceinture Blanche puis la Noire pendant des années.

Cette formule fonctionnera jusqu’en septembre 1989.

Durant la libération, la pratique du Judo tomba en panne; le Japon étant du côté opposé, KAWAISHI quitte la France et se retrouve interné en Mandchourie. Les meilleurs judokas Français recherchent alors désespérément un enseignement à l’étranger et en particulier auprès de KOIZUMI resté lui à Londres.

Cette formule ne donne pas les résultats escomptés et les Judokas Français décident alors de faire une pétition pour le retour de KAWAISHI. Celle-ci aboutit le 30/11/1948 et après de nombreuses difficultés, son débarquement à Marseille est effectif et son retour à Paris se fera le 08/01/1949.

Le Judo qui durant son absence s’était développé de façon étonnante, retrouve avec son retour la qualité nécessaire à un nouveau pas en avant. Le 05/01/1950, il fait venir son assistant Shozo AWAZU à l’époque 6ème Dan, ce qui a pour effet de donner un coup de fouet à la pratique du Judo, lequel à cette période ressent vivement les querelles Collège/Fédération que nous considérons superficielles aujourd’hui, mais qui prirent beaucoup d’importance au cours de ces années-là.

Mikinosuke KAWAISHI décédé le 31/01/1969 n’est plus; mais le bien qu’il fit au Judo Européen et Français, l’aura rendu :

IMMORTEL.